ILYA KOMOV, artiste peintre contemporain, est né à Moscou en 1965. A terminé l'école artistique de Moscou (1982) et l'Institut Académique d'Etat des Beaux-Arts à Moscou (1989). Membre de l'Union des peintres de Moscou. Auteur de plus de 50 expositions personnelles. Médaille d'argent de l'Académie russe des Beaux-Arts, médaille d'argent de l'Union des artistes de la Russie, diplôme d'honneur de l'Académie russe des Beaux-Arts, Premier prix de l'Union des peintres de Moscou, du concours "Pinceau d'or". En 2000, a été sélectionné par la revue "Litza " ("Visages") pour figurer parmi les personnes émérites du nouveau millénaire. Ses oeuvres se trouvent dans des musées et des collections privées en Russie et à l'étranger...
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Ilya Komov, artiste peintre,
a le plaisir de vous inviter au vernissage de son exposition
le vendredi 9 octobre à 18 h
à la Capelleta de Céret
Exposition du mardi 6 octobre au
samedi 31 octobre 2015.
Adresse:
14 Rue Rameil
Céret
Pyrénées-Orientales
Languedoc/Rousillon
66400
France
On pourrait discuter des voies de l’art moderne et de la question de savoir si cette voie n’a pas été coupée, pour la peinture, à un des tournants. La peinture a été déclarée obsolète depuis longtemps. Sans avoir figuré parmi les sept arts libres des Grecs antiques, la peinture se trouve de nouveau évincée du cercle des muses privilégiées. Or, l’art d’Ilya Komov peut être l’argument de ceux qui n’en sont pas d’accord. Ses tableaux ne sont pas seulement un exemple d’une peinture authentique et de qualité. Ils ont ceci de particulier qui fait la distinction entre l’art et le « non-art », quelque chose au-delà de la forme et du contenu, un souffle de liberté, une sur-idée qui ne peut être exprimée en aucune langue sauf la peinture. Stylistiquement, ces oeuvres se rapprochent des traditions de la peinture du « Valet des carreaux », on voit ici la même netteté et concision des formes, les mêmes couleurs pures et ouvertes. Seules les tâches sont différentes : si les premiers étaient des extravertis et des renverseurs des traditions, le second est un « ramasseur des pierres ». D’où la dimension camérale et un intérêt particulier pour la structure interne d’un portrait, d’un paysage, d’une nature-morte ou d’un tableau de genre, la tentative d’exprimer un état très fin, que ce soit l’état du modèle qui pose, celui de la nature ou d’une scène de genre. Un grand intérêt est provoqué par le jeu à des raccourcis post-cinématographiques.
Le peintre s’étonne, il est séduit – et nous allons revenir voir ses tableaux pour regarder à travers le cadre du tableau avec son regard enchanté. Et c’est là le sens principal de la peinture et sa qualité essentielle.
Elena Zaitzeva, Nezavissimaya gazeta